Equipe 2 LATT – 6e journée – fin de l’aventure

Ah ! Une équipe soudée, impliquée à fond, déterminée, sérieuse et appliquée… Toute au match du jour, match ô combien crucial puisque clé du maintien. En quelques mots : le rêve d’un capitaine.
Fin des douces rêveries. Retour à la garderie n°2 de Saint Jean et à son adversaire Rosheim, avec pour seul objectif ne pas perdre pour espérer se maintenir. Le verdict ? Rossage en règle par Rosheim, retour en R3. C’est pas volé.

EDIT : je suis allé un peu vite en besogne, tout n’est pas encore perdu. Voir mon commentaire pour plus de précisions.

Pourtant, tout avait bien commencé. Rosheim arrivait tard – avec son équipe type (bravo messieurs, six fois la même composition en autant de journées, ça force le respect). Une feuille de match qui, si elle est évidemment en faveur des visiteurs, ne ressemble pas non plus à une énième resucée de David contre Goliath comme on en a tant vu cette saison en R2.

Et le début de la rencontre confirme cette analyse : 1 – 1, puis 2 – 2.
Après, que s’est-il passé ? Le gouffre, l’abîme, le néant. La vacuité de l’équipe. La concentration d’un Alzheimer. La puissance d’un grabataire neurasthénique.

Rosheim enchaîne 6 victoires d’affilée, profitant du légendaire manque de réussite dans les belles de la Deux. Mais aussi et surtout de la dispersion de la dite équipe, plus préoccupée par les bains de soleil que par la suite de la rencontre : 2 – 8.

Malgré tout, les éléments sérieux parviennent à faire encore jeu égal quelques temps, mais les 6 points de retard restent : défaite logique et absolument méritée 5 – 11.

En haut, contre Riss (1661), Schmitt (1574), Silbermann (1616) :

• Jacquot (0/2) : perdu d’un rien face à Riss.
• Baron (2/3) : même si les jeux défensifs des vieux briscards ne lui conviennent pas trop, il fait une bonne journée
• Seb : (1/2) : trop juste physiquement contre Silbermann, sinon c’était dans la poche !
• double Baron – Seb (1/1) : bon match, de grosses frayeurs.

En bas, contre Krauss (1490), Hecker (1236), Vaysse (1460) :

• Frantz (1/2) : une perf
• Beckos (0/3) : nul
• Oliv (0/2) : en sortant d’une bronchite, forcément…
• double Oliv – Frantz : on me signale que ce n’est pas le double qui a été joué
• double Oliv – Beckos (0/1) : défaite prévue et logique

Au revoir R2, bonjour R3. Nous nous sommes bien battus et avons décroché le maintien pendant deux phases, la 3e nous a été fatale.

Mais je tiens à revenir sur un point qui m’a particulièrement énervé, à savoir la désinvolture affichée par certains membres de mon équipe. En vrac et de manière non exhaustive :

• être ponctuel n’a jamais tué personne
• j’aimerais ne pas avoir à insister pour que la salle soit montée
• il est préférable d’arriver à peu près en forme pour la rencontre, et pas déchiré de la veille. Ca aide à ne pas balancer ses matchs
• quand le capitaine donne la compo du double, on ne s’amuse pas à passer outre quand il est occupé à arbitrer
• d’ailleurs l’arbitrage, ça se partage
• le soleil c’est bien beau, mais le match se passe à l’intérieur. Les encouragements et le coaching, ça aide
• on ne teste pas du matériel lors d’un match crucial où chaque point-rencontre compte
• on ne s’amuse pas à taper la balle avec les spectateurs de passage. Les encouragements, le coaching, […]

Et ce d’autant plus que le match est important. Mais bon, autant évoquer miction et lutherie.

Un dernier point, positif celui là : merci à Raf, Alain et aux autres supporters d’être passés nous voir.

Jacquot, animateur de garderie capitaine de la Deux.