Cris ou encouragements ?

Qui n’a jamais été effrayé un jour voire choqué lors d’une partie âprement disputée, par le cri perçant, poussé par un joueur après la réussite d’un point gagnant difficile.

Comment doit réagir un arbitre, si un capitaine se plaint du comportement d’un adversaire qui ne cesse d’émettre des « tschoo », « waouh » ou autre cri bizarre après chaque point marqué ?


En fait, il suffit de s’appuyer sur les articles 3.5.2 des règles du jeu, et sur le bon sens pour répondre à cette question.

En effet, s’il est tout à fait normal et naturel de s’encourager pendant une partie, cela devient répréhensible si on le réédite à chaque point marqué, avec en plus un poing levé et un regard fixant l’adversaire droit dans les yeux.

Le règlement précise : « un joueur doit s’abstenir de tout comportement qui pourrait influencer un adversaire de manière déloyal. Pour tout comportement inacceptable l’arbitre peut, à la première faute, brandir un carton jaune et avertir le coupable que toute infraction ultérieure, sera susceptible d’entraîner l’application de points de pénalisation ». Il est donc normal qu’un arbitre réprime ce style d’animosité voir d’agressivité, par un avertissement oral, suivi de cartons jaune et rouge si ce comportement perdure.

Sur ces deux images on voit nettement que si le premier est à la limite de l’acceptable, surtout s’il est répétitif (n’est ce pas Jean) le second ne mérite aucune remarque de la part de l’arbitre.

Je laisserai la conclusion à Jacques BARRAUD, Président de la Commission d’Arbitrage à la Fédération Française de Tennis de Table :     

« Mesdames et Messieurs les joueurs tempérez-vous,

Mesdames et Messieurs les arbitres, n’ayez pas peur d’intervenir sur ces faits et gestes, vous n’en serez que plus crédibles ».

Alors bon courage à tous, et, comme toujours, essayez d’être le plus objectif et le plus logique possible dans vos décisions, l’image de notre sport en dépend.

                                                                                                          CLAUDE FLECK