Equipe 2 LATT – 5e journée : au pied du mur

5e journée et 5e défaite consécutive pour la Deux. Les temps sont durs et les articles se ressemblent, les journées aussi si l’on excepte quelques péripéties narrées plus loin.

La Deux se rendait à Colmar ce samedi pour y défier la MJC 1 et espérer grapiller quelques points qui se révèleraient cruciaux dans l’objectif du maintien. Et le début de la rencontre semble confirmer une bonne disposition d’esprit : 2 – 0 pour les bleus !

Hélas, cette avance ne durera pas. D’abord par ma défaite séche et logique (vu mon état, j’aurais finalement peut être mieux fait de me faire remplacer), puis par une autre à la belle de Beckos, malgré un très joli match.

Le match suivant, entre les joueurs les mieux classés de chaque équipe était-il le tournant de la rencontre ? En tout cas, c’était sûrement le clou du spectacle, dès que le Colmarien s’est retrouvé mené. Enervement, agitation, hurlements et finalement interruption de jeu de plus 5 minutes le temps d’éponger de l’eau renversée dans l’aire de jeu.

Interruption qui s’est avérée utile puisqu’elle a permis au trublion de se calmer et de revenir dans la partie, d’arracher le 4e set et de dérouler au 5e face à un Cédric dont le calme et la concentration a tourné au dépit à juste titre.

Dès lors, rien n’ira plus pour St Jean, qui perd une 3e belle d’affilée, tandis que Colmar enfilera les victoires, se transformant en rouleau compresseur à peine ralenti par deux dernières victoires logiques des bleus.

Outre le cinéma mentionné plus haut, j’ai rencontré une autre tendance orchidoclaste : le long et bruyant monologue dès qu’un adversaire a l’affront d’effleurer un filet ou une arrête de la table. Pester contre la malchance est une chose. Geindre, râler et gesticuler au point de gêner l’aire de jeu adjacente en est une toute autre. Bref, pas le genre de moments qui donnent envie de bloquer ses samedis après midis pour s’enfermer dans une salle.

Les prouesses des spectateurs strasbourgeois :
En A, contre Buchinger (1323), Fauchard (1668), Ritter S. (1720)

• Seb (1/2) : pas de sensations dans une salle rapide et qui ne prend guère les effets.
• Jacquot (0/2) : convalescent, a tenté le quitte ou double sur chaque balle faute de pouvoir tenir l’échange. Raté.
• Céd (1/3) : est passé à côté de la rencontre suite au cinéma. Dommage.
• double Seb – Céd (0/1) : à la dérive

En B, contre Goujaud (1299), Urlass (1620), Ritter J. (1581)

• Alain (1/2) : assure l’essentiel
• Beckos (0/2) : très joli match contre Urlass, mais rate la belle
• Oliv (1/3) : du bon niveau mais trop de fatigue accumulée pour conclure les matchs
• double Beckos – Oliv (0/1) : ça ne va plus du tout

Pas de perfs, pas de contres, 3 belles perdues sur 4 et des doubles à la dérive. Reste à se concentrer sur les deux dernières rencontres et tenter de sauver lesmeubles.

La seule bonne nouvelle de cette journée vient de l’autre poule de R2, où dans le duel pour la 7e place le Racing 2 a battu Rixheim 2 : être meilleur 7e de R2 pourrait être accessible grâce à une seule victoire (et un goal average à soigner particulièrement !) ou grâce à une victoire et un nul. Tout est encore jouable, mais nous n’avons plus le droit à l’erreur, nous sommes au pied du mur. Et qu’est-ce qu’on voit bien le mur !