Tennis de Tisch ?? Chiche !!

Lundi 15 mai 2017, Berlin : rencontre franco-allemande au sommet.

Lundi 15mai 2017, Kehl : tout pareil, ou presque, là aussi rencontre franco-allemande, avec juste un peu moins de journalistes pour couvrir l’évènement : 6 pongistes du CS Saint Jean Strasbourg étaient en déplacement à l’étranger pour rencontrer 6 pongistes du club de Kehl ! Match amical certes, mais match international tout de même, alors ça vaut bien un petit compte rendu, parce que les passages de frontière des mordus du ping que nous sommes se font rares, que ce soit dans un sens ou dans l’autre…

Notre équipe : grosso modo l’équipe 4 du CS, à savoir Cédric, Brice, JC, Nico, Sylvie notre mutée quasi remutée, et Sharya qui au débotté avec un préavis de deux heures a remplacé Laurent, Laurent qui venait de subir une montée subite de fièvre (porcine ??). Début de la rencontre théoriquement à 20h00. Je l’avoue nous autres français on avait un chouia de retard, on mettra ça sur le compte des délais à la douane. A l’arrivée on découvre la salle, c’est un gymnase moderne, avec un tiers de la salle dédié au ping (les lundi et vendredi), deux tables avec marqueurs et séparations pour notre rencontre, et un énorme rideau en guise de cloison. De l’autre côté du rideau le lundi c’est gym tonique, le tout en musique avec une sono qui dépote, alors ambiance assurée !

On a été accueilli des plus chaleureusement, avec un petit discours de bienvenue teinté d’émotion, en effet nos hôtes nous ont dit qu’il y a pas mal d’années il y avait de temps en temps des échanges pongistes entre Strasbourg et Kehl, et ça faisait un bail que ça s’était perdu….

Côté sportif le match a tenu toutes ses promesses, avec pour nous à 2 matchs de la fin un espoir de match nul. Mais pour finir ça a fait 9 à 6, 6 pour le CS s’entend !

Des surprises on en a eu un paquet au niveau du déroulement de la rencontre.

D’abord on s’est fait surprendre au moment de remplir la feuille de match, puisqu’on a inscrit nos 6 joueurs de façon aléatoire, sans prendre en compte le fait qu’en Allemagne on doit les inscrire en fonction du nombre de points de chacun (en n°1 le joueur avec le plus grand nombre de points, en n°2 celui qui est deuxième en nombre de points, etc jusqu’au n°6). Nos adversaires ayant bien sûr respecté cette contrainte, la soirée en a été du coup passablement modifiée par rapport à ce qu’elle aurait été sinon.

Deuxième surprise de taille, une rencontre à 6 contre 6 démarre avec les doubles : pour commencer, trois doubles de suite, donc, dit autrement, double pour tout le monde, à froid. ! La compo des trois doubles est choisie librement, indépendamment des points de chacun (sauf erreur, j’ai un petit doute là-dessus). A froid, c’est rien de le dire : à l’issue de ces trois doubles, le CS s’est retrouvé mené 3 à 0, pas le scénario idéal pour une entame de match.

Ensuite place aux simples, et là une équipe de 6 c’est en fait 3 sous équipes de 2, avec donc 2 simples par personne, et par exemple le joueur n° 2 qui va rencontrer les n°1 et n°2 adverses, ou encore le joueur n°5 qui rencontrera les n°5 et 6, etc.

Ça fait donc en tout potentiellement 15 parties : ces 3 doubles d’abord, puis 12 simples (six fois deux). Mais, me direz-vous, comment se fait-il que le CS ait pu espérer faire un match nul ? 15, ça ne se divise pas par deux !! Bonne remarque !! Sauf qu’il y a une astuce, et elle ne s’invente pas : si à l’issue des 15 parties le score est de 8 à 7, alors il y a une partie bonus, une seizième ! C’est un quatrième double, entre les n° 1 et 2 des deux équipes !

A noter aussi que les allemands s’arrêtent au score acquis : dès qu’une équipe a 9 points, la rencontre s’interrompt (y compris le match en cours sur l’autre table !). Bon cette règle du score acquis est semble-t-il loin de faire l’unanimité, puisque si ça s’arrête à 9-0, c’est donc que chacun des 12 joueurs aura juste fait un double puis un simple…

Pour nous donc pas de seizième partie, le final s’est joué autour d’un verre, avec l’envie partagée par tous de remettre ça ! Alors match retour rue Louvois le vendredi 16 juin ? Possible, à confirmer !

En attendant, et en guise de conclusion du cr de cette soirée tennis de tisch pas comme les autres, mini poème débile :

Mande

Elle s’appelle Mande.

La p’tite balle,

Sans râle,

Sans bain,

Passe le Rhin.

Puis là voilà qui s’emballe,

La p’tite balle Mande…

Article par  Jean Claude